Sur le parcours Rouge, Stephen Ames maintient son rang de leader à la 47ème édition du Trophée Hassan II, après un départ en trombe jeudi. Pour le compte du deuxième tour, le Canadien a rendu une carte de 70 coups vendredi, soit 3 sous le par, portant son total à -9, trois coups devant la concurrence. Une avance qui aurait pu être plus importante si ce n’est des deux bogeys concédés par Ames aux trous 2 et 14. «Je suis très content de ma journée, a indiqué le natif de Trinidad-et-Tobago. C’était long et fastidieux, 5 heures et 10 minutes. C’était donc beaucoup plus un exercice de patience qu’autre chose.» Mais la détermination d’Ames pour aller chercher un troisième titre sur le PGA Tour Champions semble intacte, au même titre que le procédé. «Je vais essayer de continuer de faire la même chose. Continuer à avoir les mêmes pensées que j’ai depuis 4 jours, ce qui est bien. Avoir le même focus. »
Derrière Ames, l’Australien Mark Hensby s’est hissé en deuxième place, grâce à la meilleure performance de la journée. Un résonnant score de 67 coups (6 sous le par), avec notamment un eagle sur le 17. Hensby garde cependant la tête sur les épaules. «Sur chaque trou, il faut vraiment frapper au bon endroit et on ne sait vraiment pas ce qui peut se passer», confie celui qui avait sérieusement songer à se retirer, avant de changer d’avis peu avant le début de la saison. Hensby partage la deuxième place avec l’Anglais Paul Broadhurst (70 coups, 3 sous le par) qui porte son total à -6. La seule autre carte sous la barre des 70 coups enregistrée vendredi revient au Suédois Robert Karlsson (69 coups, 4 sous le par).
Le parcours Rouge, réputé pour sa dureté et son paysage envoûtant, n’a donc pas dérogé à la règle. C’est la légende Jim Furyk qui en atteste. «Le parcours a bien changé et c’est devenu beaucoup plus difficile, affirme l’homme aux 17 titres professionnels. Chaque parcours a ses caractéristiques, mais celui-ci me rappelle un peu la Californie, aux Etats-Unis. Le parcours est très beau. Les bunkers sont dramatiques avec ses hauts sidewalls et les greens sont très, très difficiles. Ils sont très sévères.» Parole de légende !
Sur le parcours Bleu, une Suédoise peut en cacher une autre. Maja Stark s’est emparée de la place de leader, en scorant un excellent 67 coups (6 sous le par) au terme du second tour de la 26ème édition de la Coupe Lalla Meryem. La lauréate de 5 titres sur le Ladies European Tour à seulement 23 ans, n’a concédé aucun coup au-dessus du par, réussissant en revanche 6 birdies qui portent son total à -8. Mais Stark, qui a terminé deuxième au terme du Race to Costa del Sol 2022, n’est pas pour autant totalement satisfaite. «Le début de la journée était long. J’aurais pu réussir davantage de putts sur les neuf premiers trous. Je pense que j’ai réussi de plus longs putts à la fin d’une journée sans stress », assure Stark.
A la deuxième place, Aditi Ashok a maintenu la cadence, avec une carte de 71 coups (-2). Victorieuse du premier événement de la saison sur le LET, Ashok tentera de reprendre les coups de retard qu’elle a sur Stark. Leader jeudi soir, la Suédoise Linnea Ström a concédé 5 bogeys vendredi et chute à la troisième place. Encore une preuve que le parcours du Royal Golf Dar Es Salam peut s’avérer sans pitié.